DOSSIER SPÉCIAL VOITURES ÉLECTRIQUES

Publié le par Epaviste

voiture electrique
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COMMENT ROULENT LES VOITURES ÉLECTRIQUES ?

Les véhicules verts fonctionnent à l’aide d’une technologie très différente des modèles thermiques.
Ils sont dotés d’un ou de plusieurs moteurs, alimentés par de l’électricité stockée dans des batteries.

Elles roulent toutes les deux, mais pas de la même manière. Une voiture électrique est alimentée en électricité, contrairement à un véhicule thermique qui a, lui, besoin de carburant
pour avancer. Lorsqu’on regarde sous le capot, la première est radicalement différente. Le véhicule électrique, qu’on appelle aussi «véhicule à énergie embarquée», comporte une batterie (entièrement recyclable) que l’on recharge pour stocker l’énergie, un moteur électrique à courant continu, avec un système de contrôle, et un chargeur de batteries. Le système entier est raccordé à une prise de sortie pour être rechargé avec un câble. Finalement, le nombre de composants est bien inférieur sur les voitures vertes.

La batterie de la voiture peut être totalement rechargée en quelques heures.

Un entretien rapide et moins cher !

La conséquence directe de cette motorisation spéciale demeure dans
sa facilité d’entretien. Il y a de nombreuses opérations de maintenance qui disparaissent : vidange, courroie de distribution, bougies, pot d’échappement et embrayage. Seuls les freins,
les pneus et, bien évidemment, la batterie nécessitent un contrôle régulier.


L’entretien d’une voiture électrique coûte donc en moyenne 30% moins cher. Elle fonctionne aussi plus simplement : son moteur est relié aux roues motrices, et un ordinateur de bord gère et régule la puissance.
Ce dernier présente également plusieurs avantages : il démarre toujours au quart de tour, il est très silencieux (donc pas de pollution sonore en milieu urbain) et enfin, dépourvu d’embrayage, il ne cale jamais. A cela, il convient d’ajouter l’absence de rejet de gaz polluant et de gaz à effet de serre.

Prix voiture éléctrique
Prix voiture éléctrique

Des systèmes intégrés de récupération d’énergie.

Pour mettre en mouvement ce moteur, la batterie a besoin d’être rechargée.
Cela se fait la plupart du temps en branchant le véhicule sur une prise. Selon la rapidité de la station de recharge, il faut entre 45 minutes et 8h pour «faire le plein». Mais pour gagner quelques kilomètres lorsqu’elle est débranchée et en mouvement, les constructeurs ont intégré au véhicule des systèmes de récupération d’énergie. Quand il ralentit ou freine, la batterie n’est pas sollicitée. D’autres technologies devraient encore améliorer ce principe de
récupération dans quelques années : des pneus qui génèrent de l’énergie en roulant, ou même des routes électrifiées qui rechargent la voiture tout au long de son trajet grâce à des impulsions électromagnétiques.

DES PARADES FACE AU SILENCE DES VÉHICULES

Les voitures électriques et hybrides se déplacent sans bruit. Si cela est un atout pour les acheteurs, qui bénéficient d’une conduite beaucoup plus calme, permettant aux riverains
de faire leur sieste tranquillement, ce silence peut représenter un danger de taille, notamment pour les piétons et les cyclistes. Les personnes inattentives ou malvoyantes n’entendent pas forcément ces véhicules propres arriver dans la rue ou démarrer. Aussi, pour éviter les
risques de collision, les véhicules électriques sont en général équipés d’avertisseurs
sonores. Des bruits de klaxon spécifiques ou des sifflements sont émis pour prévenir les piétons. Cette technologie, dont dispose par exemple la Bluecar, n’est cependant pas encore généralisée.


La plupart des voitures hybrides, pourtant parfaitement silencieuses lors - qu’elles fonctionnement à 100% sur leur batterie électrique, en sont dépourvues. Pour généraliser cette technologie, le Parlement européen a voté une loi sur les émissions sonores des véhicules propres. L’objectif est de les rendre plus bruyants, donc moins dangereux.
Ainsi, à partir du 1er janvier 2019, toutes les voitures électriques et hybrides rechargeables devront être équipées d’un avertisseur sonore nommé AVAS (Acoustic Vehicle Alerting System). Ce dispositif possède des directives techniques précises à respecter,
qui doivent être communiquées aux constructeurs d’ici à juillet 2017 par la Commission européenne.

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